Le verger des Baronnies

Avant de préparer l'hiver, il est nécessaire de faire encore un petit nettoyage! En effet, le soleil et la pluie ont été très bénéfiques pour les orties.... moins pour les fruits malheureusement.

Donc la journée a commencé avec un n-ième "désortissage" sur le terrain et ensuite un nettoyage un peu plus approfondi au pied des abres afin de les laisser respirer.

Nous devons enlever les orties et autres mauvaises herbes régulièrement afin que les arbres puissent se développer. C'est à eux de s'imposer et de prendre le pas sur cette nature hostile!

Du côté des fruitiers, les rhubarbes se sont bien développées : peut-être qu'une récolte sera possible à l'automne.... On y croit!

Tous les autres arbres ont fait pas mal de feuilles, mais encore de fruits car trop jeunes.

En revanche, le groseiller n'a pas tellement grandi. Je pense que son emplacement ne lui convient pas trop. Et il a du être étouffé par les orties. Urgent d'en prendre soin!

Donc, nous le déplacerons la prochaine fois.

On va bien préparer l'hiver afin que le printemps soit très bénéfique.

Pour la suite de la saison, nos travaux vont consister essentiellement:

* à entretenir les arbres et leurs abords (désherbage, griffage, arrosage)

* à entretenir le terrain pour éviter qu'il soit de nouveau envahi par les orties

* à palisser les kiwis contre le mur

* à amener une citerne pour l'eau d'arrosage

* à protéger les arbres des animaux de la forêt qui risquent de se régaler !

Ca laisse de quoi occuper quelques week-ends!

Les dernières plantations remontent à ce printemps.

J'ai choisi de planter des variétés assez rustiques comme le prunier et le pommier.

J'ai choisi la variété reine Claude d'Oullins un peu par hasard car je ne suis pas très amatrice de prunes!

Mais également car c'est une variété autofertile donc pas besoin d'un arbre mâle et d'un arbre femelle. Et en plus, c'est un bon pollinisateur, essentiel si je veux planter un autre prunier.

Il semble se plaire dans ce milieu.

J'ai planté également 2 pommiers car il y en avait à l'origine dans les terrains voisins donc forcément bien appropriés au milieu.

Mais les 2 variétés ne sont pas au même stade de maturation, pourtant ils ont été plantés le même jour! Ca vient peut-être des variétés en elles-mêmes ou de l'ensoleillement qui n'est pas le même. En effet, le pommier Chanteclerc est situé plus au soleil que le Melrose. Ces pommiers ont été choisis pour leur couleur de fruit.

Derniers fruitiers plantés : les kiwis. Ceux-ci sont bien cultivés dans le Sud Ouest. Le terrain me semblait propice à cet arbre. J'ai choisi de planter les arbres (1 mâle hayard et 2 femelles tomuri) contre le mur bien au soleil. Ils ne sont pas encore palissés car commencent juste à croître.

La bonne surprise de notre visite a été ce kiwi avec toutes ces feuilles !

Je crois qu'il se plait bien!!

C'est tout pour les plantations de 2016 : on va voir comment évoluent nos arbres avant d'en planter d'autres!

Les premières plantations remontent au printemps 2015. Pour commencer, j'ai opté pour des fruits, qu'il me semble, assez faciles à venir!

Tout d'abord, j'ai choisi de planter des rhurbarbes. Je ne suis pas spécialement fan de ce fruit mais j'aime son côté vivace et je l'ai choisi pour coloniser un peu l'espace en repoussant les orties et pour apporter un peu de couleur.

Les tiges rouges ont commencé à ressortir il y a quelques semaines déjà. J'ai bon espoir de pouvoir goûter le rhubarbe cette année!

Ensuite, j'ai planté un groseiller car j'en avais un chez moi et j'adore les fruits rouges. Nous l'avions cru mort mais il refait des feuilles ce printemps. Les pousses sont encores très petites mais peut-être aurons-nous les 1ères groseilles ?

Et le dernier essai de l'année dernière est le figuier, planté contre le mur au chaud et à l'abri du vent. Le planter n'a pas été chose facile car il y a pas mal de pierres dans la terre. J'avoue que je ne fais pas les trous, je les laisse au soin de mon compagnon......

Le figuier revient de loin. En effet,il a été malencontreusement coupé à la débrouissailleuse l'année dernière. J'ai été assez surprise de le voir repartir. Donc les figues, ce ne sera pas avant quelques années!

Et si ce projet m'apprenait la patience?

Avant de concrétiser notre projet et de planter nos arbres, le premier travail est de préparer le terrain puisque celui-ci a été laissé en friche durant plusieurs années !

Au début, la nature a complètement pris possession de notre terrain : orties et ronces se disputent la place !

Donc on débrouissaille manuellement et mécaniquement

Le terrain que j’ai choisi pour le verger est situé devant notre grange, dans la région des Baronnies dans le département des Hautes-Pyrénées.

N’ayant aucune connaissance dans l’agriculture, j’ai choisi une petite parcelle pour commencer (environ 600m²) avant de m’étaler si cette aventure devenait un succès ;)

Ce terrain n’est pas plat, mais penté puisque situé en montagne, ce qui ajoute un peu de difficulté pour tous les travaux. Il est bordé sur la partie haute par un mur en pierre, et sur les autres côtés par des murs végétaux, principalement constitués de buis. Ces barrières naturelles le protège du vent.

Notre terrain se situe donc en moyenne montagne, à une altitude de 600 m environ.

Malgré la proximité des Pyrénées, le climat est doux :

-          Hiver : peu de gelées, assez doux

-          Printemps : souvent pluvieux

-          Eté : chaud et tempéré, orages fréquents, pas de sécheresse

-          Automne : chaud et sec

Le terrain, quant à lui est constitué d’une première couche de terre végétale, aérée puis une couche plus profonde (à 30 cm) d’argile.

A mon avis, tous ces éléments constituent une bonne combinaison pour les fruitiers !

La vie que nous menons nous oblige à nous accommoder des supermarchés, y acheter nos fruits et nos légumes, qui n’ont aucune saveur et qui ne se conservent pas.

Donc je réfléchis un peu tous les jours à un mode de vie où manger rime avec plaisir et où l’on n’est plus dépendant totalement de la grande distribution.

Même si cette idée semble utopique puisque je ne peux y consacrer tout mon temps, j’ai décidé après avoir créé un potager chez nous, de poursuivre l’aventure avec la création d’un verger.

Je n’ai aucune connaissance dans ce domaine, donc je fonctionne à l’instinct, j’observe et j’apprends au fur et à mesure.

Je me présente : Claire, 34 ans.

Je n'ai aucune prédisposition pour l'agriculture ou les travaux de la terre. Le peu d'attirance que j'en ai remonte à des souvenirs d'enfance et notamment au potager de mon grand-père.

Avec mon compagnon, nous possédons une grange dans les Baronnies (Hautes-Pyrénées) avec du terrain (3 Ha).

Comme nous vivons en lotissement, c'est naturellement là-bas que nous avons décidé de créer un verger.